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samedi 25 mars 2023
CHN : vos fiches d’homologation en ligne !
Jusqu’à présent, lors de la découverte ou de l’observation d’une espèce homologable, l’observateur devait remplir une fiche descriptive, examinée par le Comité d’homologation national (CHN).
À partir de ce jour, cette fiche apparaît automatiquement dès que vous saisissez une observation d’espèce homologable sur Faune-France. Une fois remplie, elle fait l’objet d’un rapport individuel d’observation accessible au CHN.
Les homologations peuvent alors être instruites directement dans Faune-France par les membres du CHN, qui disposent d’un module dédié. Cela leur permet de gérer toutes les observations d’un même oiseau, de consulter les descriptions, de visualiser les photos, de voter et ensuite de synthétiser et d’archiver les avis et commentaires associés.
Si votre observation a été saisie avec NaturaList, il vous suffit, en rentrant à la maison, d’aller sur Faune-France et d’éditer la donnée pour avoir accès à la fiche d’homologation à remplir. Les données en attente de fiche de validation figurent aussi sur votre page d’accueil dans une fenêtre d’information « Mes observations sans rapport d’homologation ».
Notons que toutes les données d’oiseaux rares saisies dans Faune-France à partir de cette année seront évaluées directement par le CHN dans Faune-France sur la base des informations disponibles (photos, enregistrements, éléments de description et de contexte notés en remarque, protégée ou non).
Ce module en ligne est aussi l’occasion de formaliser et d’intégrer plus directement le rôle du CHN dans Faune-France. Il va accélérer le traitement des observations en permettant au CHN de formuler directement son avis dans Faune-France. Après qu’une décision aura été prise concernant une donnée, le CHN lui associera une coche verte en cas d’homologation ou un point d’exclamation rouge en cas de refus. Cette dernière marque traduit soit un problème d’identification, et dans ce cas le CHN propose si possible une identification de substitution, ou une impossibilité de statuer au regard des éléments de détermination fournis.
Le partenariat entre CHN et LPO se traduit aussi par la construction du nouveau site web du CHN, dont la mise en ligne est prévue pour ce printemps. Il intègre la base de données des espèces rares, son outil de consultation et les rapports annuels publiés depuis 1993.
Si vous faites des observations en France métropolitaine avec NaturaList, afin d’éviter au mieux les erreurs de saisie, nous vous invitons à paramétrer votre appli de sorte qu'elle ne vous propose que les espèces françaises.
L’opération est simplissime :
Sur la page d’accueil, sélectionner l’icône en haut à gauche de votre écran (bloc de trois traits horizontaux) ;
Sélectionner « Préférences » ;
Choisir « Liste d’espèces » ;
Valider la synchronisation des listes (il faut avoir du wifi ou du réseau) ;
Sélectionner « Oiseaux » ;
Dans « Liste d'un site web de référence », sélectionner « www.faune-france.org » ;
Une nouvelle synchronisation se fait et vous pouvez ensuite fermer les fenêtres pour revenir à la page d’accueil en appuyant sur la croix en haut à gauche.
Vous n’avez désormais plus que les espèces observées en France dans votre liste de référence. Fini la saisie par inadvertance de Grives de Dama ou de Pies bleues à calotte noire…
Évidemment, en voyage, vous pouvez adapter votre liste en sélectionnant faune-réunion, faune-antilles, ornitho.pl (Pologne)… ou en paramétrant votre liste par continent.
Et pensez bien à vérifier les espèces saisies au moment de la synchronisation !
Les photos jointes à vos observations sont des éléments essentiels, qui permettent de documenter les informations transmises. Grâce à elles, les validateurs disposent de documents tangibles pour exercer pleinement leur fonction d’assistance à l’identification et de garant de la robustesse scientifique de nos portails naturalistes. Associées à des images, vos observations seront rapidement confirmées et disposeront du niveau de fiabilité le plus élevé.
Mais quels types d’images sont attendus ?
des clichés qui permettent de voir clairement les critères de détermination ;
de belles images, qui agrémenteront la galerie et constitueront une banque d’information iconographique librement consultable.
Que faut-il documenter ?
Un maximum d’observations, mais notamment, toutes les données qui concernent des groupes faunistiques d’identification complexe ou des observations atypiques.
Pour les invertébrés, on peut avoir une approche systématique et documenter toutes ses observations avec des photos en plans serrés (et pour les spécialistes avec des photos prises à la binoculaire).
Ce que nous ne voulons pas voir !
Nous recommandons d’éviter de joindre des photos qui n’illustrent pas directement des espèces ou leurs indices de présence. Sont donc à bannir, ou à masquer systématiquement d’une clé, tous les autres types de clichés comme notamment les habitats, selfies, photomontages, ainsi que les images de manipulation d’animaux (morts ou vivants) ou d’oiseaux au nid.
Sauf pour demander de l’aide pour une identification, ne chargez que des photos d'une certaine qualité, évitez de joindre des photos floues, de trop loin ou en contre-jour… qui n’illustrent rien du tout !
Le pire : une série de photos de ponts ou de souches pour indiquer qu’il n’y a pas de loutre… Le pire du pire : une donnée d’absence d’espèce avec une photo d’un milieu quelconque pour indiquer qu’il pourrait potentiellement y avoir une espèce. Le pire du pire du pire : une photo à l’envers de l’écran d’un appareil photo prise au smartphone, illustrant une invisible rareté.
Figurer dans le florilège ?
Le florilège de la galerie de Faune-France est une sélection, totalement arbitraire, d’images qui illustrent des attitudes, des comportements, des plumages caractéristiques. Pour y entrer, il faut que les images soient :
techniquement bonnes (nettes, bien exposées, correctement cadrées) ;
éthiquement irréprochables (pas de photo au nid, d’animaux manipulés ou en situation de stress) ;
vierges de cadres ou « d’embellissements » inutiles. Les signatures discrètes sont acceptées.
De l'épi à la plume... retour sur la nidification du Busard cendré en Anjou
Busard cendré
En pièce jointe le 10e numéro de la feuille de chou De l'épi à la plume, à destination des exploitants qui participent aux actions de protection du Busard cendré en Maine-et-Loire.
Cette synthèse retrace, en quelques lignes, les chiffres clés et événements de la saison de nidification 2022 du Busard cendré dans les plaines céréalières saumuroises.
Comptage national Oiseaux des jardins... c'est bientôt !
Comptage national Oiseaux des jardins les 28 & 29 janvier
Pour la onzième année consécutive, la LPO et le Muséum national d'histoire naturelle (MNHN) vous invitent, les 28 & 29 janvier 2023, à consacrer 1 heure de votre temps à l’observation des visiteurs ailésde votre jardin.
Comment participer ?
Choisissez un jour et un créneau d’observation : samedi 28 ou dimanche 29 janvier, idéalement en fin de matinée, lorsque les températures sont un peu plus élevées.
Choisissez un lieu d'observation : votre jardin, une cour, un jardin public...
Observez et notez durant 1 heure tous les oiseaux qui fréquentent le jardin. Une fiche d'aide à l'observation rassemblant les principales espèces d'oiseaux qui peuvent y être observées est disponible en téléchargement <<ici>> (Attention, certaines espèces présentées — seulement estivantes, hirondelles, martinets… — ne sont pas encore présentes chez nous).
Attention ! Il faut noter le nombre maximal d'individus d'une espèce vus en même temps et non pas additionner les oiseaux qui défilent, p. ex., à la mangeoire, ce sont en grande partie les mêmes individus : les 20 Mésanges charbonnières que vous pourriez compter à la mangeoire ne concernent peut-être que 4 individus différents, notez seulement 2, 3, 4… si vous les voyez ensemble à la mangeoire ou autour.
Pour tout éventuel problème technique, nous vous invitons à consulter le Guide d’aide à la participation. Lisez-le attentivement, vous y trouverez certainement la solution à votre problème. Sinon rendez-vous dans la Foire aux questions !
Ces fiches espèces peuvent vous aider à identifier les oiseaux. Vous trouverez aussi ici des fiches sur les espèces qui prêtent souvent à confusion.
L’animatrice nationale du programme reste également à la disposition des participants pour les aider à identifier les oiseaux observés en envoyant de simples photos à oiseauxdesjardins@lpo.fr.
Nous espérons vous voir nombreux à participer à cette nouvelle édition de ce grand comptage !
Rendez-vous les 28 et 29 janvier 2023 !
Bonnes observations !
Verdier d'Europe se nourrissant de graines de tournesol (photo : Yvon Guenescheau)
posté par Édouard Beslot
mercredi 25 janvier 2023
Webinaire Observatoire oiseaux des jardins [visio]
Observatoire des Oiseaux des jardins : 10 ans de suivi
À l’occasion de la parution du bilan synthétisant l’analyse de dix ans de données (fin janvier), la LPO organise un webinaire de restitution le jeudi 26 janvier 2023 de 18 h à 19 h 30 (sur Zoom retransmis en direct sur YouTube).
Destinée au grand public cette présentation reviendra sur les dix dernières années de l’observatoire et les résultats obtenus, le MNHN y présentera les analyses de données réalisées et un point sur le nourrissage hivernal des oiseaux y sera également proposé.
Pionnier de la protection des rapaces, Michel Terrasse est décédé le vendredi 13 janvier 2023.
Allain Bougrain Dubourg rend hommage à ce pilier historique de la LPO.
« Choisir d’engager son existence à la protection des rapaces n’a rien d’anodin. Rappelons-nous il n’y a pas si longtemps, on clouait les chouettes sur les portes des granges, on amputait les buses à l’aide d’odieux pièges à mâchoire, on flinguait les « becs crochus », on les empoisonnait aussi.
Il était flatteur de se retrouver à la une d’un journal régional en exhibant la dépouille pathétique d’un aigle.
Comment venir au secours de ces mal-aimés ?
Avec la force de l’espérance Michel et son frère Jean-François ont tout tenté pour faire bouger le curseur vers l’improbable respect. En créant le FIR (Fonds d’intervention pour les rapaces - quel beau nom !), ils ont relevé le défi !
Je te revois Michel dans ta pharmacie de La Garenne-Colombes, plus affairé à diffuser des tracts qu’à servir tes clients. Les trois petites pièces en arrière-boutique s’apparentaient à une ruche.
Je conserve le souvenir d’un climat de révolte et d’indignation autant que d’enthousiasme et de convivialité. Pour témoigner de la beauté des rapaces autant que de leur utilité et surtout leur fragilité, tu as choisi d’imprimer la pellicule. On te doit les premiers films montrant le ballet des vautours, les rassemblements sur les charniers, les vols suspendus dans un ultime ciel animé du côté des Pyrénées.
Ta caméra nous a révélé l’exotisme à notre porte. Tandis que le spectacle éblouissant réveillait les consciences. Peu à peu les becs crochus trouvaient grâce. Mais il en fallait bien davantage pour satisfaire l’amour que tu leur portais. C’est ainsi qu’un projet fou est né dans les causses aveyronnais : réintroduire les « bouldras » ainsi surnommés dans la région.
Des oiseaux récupérés ici et là, une volière perchée sur les imposantes falaises et la solidarité de tous les amoureux de la vie ont conduit à l’impensable : réensauvager le ciel des vols majestueux de grands rapaces.
Cher Michel, tu as porté tant d’autres combats en Belgique, en Italie, en Espagne, au Portugal, en Bulgarie et ailleurs, élevant la France au titre du pays exemplaire et référent pour la conservation des grands rapaces.
Dans tes pas, beaucoup d’entre nous ont emprunté ton chemin. Combien de vocations de « rapaçologue » sont nées de ton enthousiasme.
Tu as passé un demi-siècle au conseil d’administration de la LPO.
Nous conservons tous le souvenir de ta sagesse panachée d’un enthousiasme constant. Qui aurait pu douter, voire envisager de baisser les bras, lorsque tu portais les valeurs de la LPO ?
Notre grande famille s’associe à moi pour te dire notre admiration et notre reconnaissance.
Nous partageons l’insupportable peine de tes proches en t’imaginant gagnant un ciel dans lequel les vautours, les aigles, les gypaètes et tant d’autres rapaces se sont rassemblés en farandole aérienne.
Tu es devenu leur « courant ascendant ». Que ces « poussières d’âmes » comme disait Victor Hugo te portent vers la paix. »
Allain Bougrain Dubourg, président de la LPO
posté par Édouard Beslot
samedi 24 décembre 2022
Bilan des comptages des dortoirs de Laridés les 17 et 18 décembre 2022
Lac de Maine/Angers et Bouchemaine : 9 200 Mouettes rieuses, 14 Goélands argentés, 730 G. bruns, 35 G. leucophées, 2 G. marins ;
Lac du Verdon/La Tessoualle : 3 223 Mouettes rieuses, 3 207 Goélands argentés et bruns (légère majorité d’Argentés) ;
Loire à Montjean-sur-Loire : 580 Mouettes rieuses, 1 Goéland cendré, 96 G. argentés, 217 G. bruns, 4 G. leucophées ;
Loire aux Ponts-de-Cé : 30 Mouettes rieuses, 5 Goélands argentés, 330 G. bruns, 15 G. leucophées ;
Loire à La Bohalle : 400 Mouettes rieuses, 60 Goélands bruns ;
Loire à Saint-Rémy-la-Varenne : 50 Mouettes rieuses, 1 Goéland cendré, 3 G. argentés, 350 G. bruns, 20 G. leucophées, 1 G. pontique ;
Loire à Saint-Maur/La Ménitré-Le Thoureil : 1 500 Mouettes rieuses, 2 G. cendrés, 3 G. argentés, 1 500 G. bruns, 15 G. leucophées, 1 G. pontique ;
Loire à Saumur : 3 000 Mouettes rieuses, 260 Goélands bruns, 80 G. leucophées ;
Usine Michelin/Cholet : 7 Goélands bruns, 5 G. leucophées.
Total décembre 2022 (décembre 2021) :
Mouette rieuse : 20 483 (23 772) ;
Goéland cendré : 3 (3) ;
Goéland argenté : env. 1 720 (717) ;
Goéland brun : env. 4 460 (1 524) ;
Goéland leucophée : 174 (35) ;
Goéland pontique : 2 (0) ;
Goéland marin : 2 (3).
Commentaires :
Les comptages réalisés sur la Loire, bien que prenant en compte plus de sites qu’à l’ordinaire, ont sans doute dû omettre quelques dortoirs en raison du niveau exceptionnellement bas des eaux. Le dortoir situé sur des terrasses de l’usine Michelin de Cholet n’a accueilli que très peu d’oiseaux alors qu’il était occupé par au moins 257 Goélands argentés le 3 décembre 2022.
Les effectifs de Mouettes rieuses demeurent stables depuis 2020 au moins ; par contre ceux des Goélands argentés, bruns et leucophées montrent une forte progression.
Merci à tous les participants : M. Aubry, D. et P. Bizien, J.-M. Bottereau, Br. Charpentier, S. Codarini, P. Delaunay, G. de Poncheville, A. Fossé, J.-M. Logeais, D. Macquart , P. Raboin et J.-D. Vrignault.
Ligue pour la Protection des Oiseaux délégation Anjou
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