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jeudi, 30. avril 2020
Appel à soutien : Faune France et ses bases associées
Contribuez aux nouveaux développements de Faune-France et de ses bases associées
Faune-France est un portail naturaliste qui permet la consultation d’une banque de données de plus de 50 millions d’informations collectées par un important réseau de naturalistes bénévoles et professionnels, issus d’une cinquantaine d’associations naturalistes.
Grâce à un lot d’informations naturalistes sans équivalent, Faune-France permet d’améliorer très sensiblement la connaissance du patrimoine naturel. Il s’agit d’une étape essentielle pour la mise en œuvre d’actions de conservation efficaces.
Cet appel à dons a pour objet de mobiliser les ressources nécessaires à financer, ou contribuer à financer, les nouveaux développements du portail Faune–France, de ses bases (telle que la nôtre en Anjou sur laquelle vous vous trouvez) et outils associés.
Par votre don, vous soutenez efficacement le combat quotidien des associations de protection de la nature et contribuez activement à la connaissance et la préservation de la biodiversité.
Vous favorisez par ailleurs l’indépendance financière de la démarche Faune-France.
L'opération « Confinés mais aux aguets » consiste à noter, idéalement sous forme de listes complètes, tous les animaux que l'on observe de son site de confinement. Le programme vise essentiellement les oiseaux et les papillons, mais toutes les espèces peuvent être notées.
Quelles données ?
Dans ce petit bilan, seules sont considérées les données du programme Oiseaux des jardins (par définition collectées chez soi) et celles issues de Faune-France et des bases partenaires marquées du code étude ou du commentaire « [ACasa] Confinés mais aux aguets » et collectées sous forme de listes. L'analyse porte sur la période 19.3-19.4.2020.
Une participation importante
La participation à l'opération est importante et a suscité de nombreuses nouvelles inscriptions à Oiseaux des jardins, mais aussi, dans une moindre mesure, à Faune-France. Vous avez été 16 596 à transmettre des informations sous forme de listes via le module « Oiseaux des jardins » (15 659 observateurs, 94 %) et via Faune-France (957 observateurs, 6 %).
L’inventaire des oiseaux s’appuie sur 528 596 données, dont 412 942 via l’Observatoire des oiseaux des jardins (78 %). Près de 116 000 données ont été collectées par listes complètes. Il est intéressant de noter que les 6 % des observateurs de l’opération Confinés ont collecté 22 % des données.
Au total, l’inventaire porte sur un impressionnant chiffre de 241 espèces dans le cadre de Confinés mais aux aguets et 217 d’Oiseaux des jardins !
Du plus fréquent au plus exotique
Beaucoup de contributeurs sont confinés en zones urbaines et ont l’occasion d’observer les espèces anthropophiles, des jardins et des parcs, mais aussi des oiseaux bien plus exotiques (Capucin bec-de-plomb, Diamant mandarin, Inséparable rosegorge, Martin triste, Mésange azurée [!], Perruche alexandre, Tourterelle rieuse…). Les espèces les plus fréquemment mentionnées demeurent le Merle noir, le Moineau domestique, la Mésange charbonnière et le Pigeon ramier.
Certains chanceux ont vue sur la mer et notent depuis leur balcon ou leur jardin des espèces pélagiques et côtières (Bécasseau sanderling, Fou de Bassan, Guillemot de Troïl, Puffin des Baléares, Plongeon imbrin…).
D’autres peuvent, toujours de chez eux, observer des étangs, une rivière ou une lagune et ont pu noter une impressionnante diversité d'oiseaux d'eau (Cincle plongeur, Flamant rose, Harle bièvre, Ibis falcinelle, Sternes caspienne ou hansel…).
Les forestiers nous offrent tous le cortège des pics (7 espèces), des mésanges (7 espèces), les deux grimpereaux, le Pouillot siffleur et l’Autour des palombes.
Les résidents méridionaux complètent la liste avec le cortège des espèces méditerranéennes (Coucou geai, Étourneau unicolore, Faucon crécerellette, Fauvette passerinette, Guêpier d’Europe, Hirondelle rousseline, Moineau cisalpin, Rollier d’Europe et même le rarissime Cochevis de Thékla !).
Enfin, les montagnards mentionnent, quant à eux, des espèces bien différentes, dont la rare Chevêchette d’Europe, repérée d’un jardin, ou le Chocard à bec jaune, ainsi que tous les grands rapaces à l’exception, pour le moment, du Gypaète barbu et du Percnoptère d’Égypte.
Migrateurs
Fort heureusement pour tous, des millions d’oiseaux migrent et survolent quotidiennement nos maisons, parfois se posent dans les jardins. Soixante-sept Balbuzards pêcheurs ont été observés, des Grues cendrées, des Merles à plastron (115 données) mais aussi de nombreux limicoles, comme le Courlis corlieu, ou des passereaux classiquement moins détectés comme la Gorgebleue à miroir.
Les passionnés de migration nocturne ont repéré de nombreuses vocalisations, dont celles des rares Butor étoilé, Marouettes ponctuée et de Baillon ou celles, plus ténues, du Pipit à gorge rousse.
Et du côté des papillons ?
Plus de 2 000 observateurs ont transmis des données de papillons, dont quelques-uns par listes complètes. À ce jour, mais la saison ne fait que commencer, 51 espèces ont été inventoriées. Les plus fréquemment observées sont le Tircis, le Citron et l’Azuré des Nerpruns. Un observateur a eu la chance de détecter la présence du Damier de la succise, protégé au plan européen.
Bravo à tous pour ces passionnantes observations. Nous comptons sur vous pour continuer à transmettre vos informations, idéalement transmises sous forme de listes.
En Maine-et-Loire, du 19 mars au 19 avril, ce sont 1 036 données qui ont été marquées [Acasa] (831 fournies en listes complètes, soit 80,2 % des données).
23 observateurs sur 24 ont fourni les observations sous forme de listes.
75 espèces ont été signalées (51 par listes), nombre de données par espèce ci-dessous :
Merle noir
70
Mésange charbonnière
60
Pinson des arbres
58
Rougegorge familier
55
Accenteur mouchet
53
Mésange bleue
52
Moineau domestique
50
Pigeon ramier
50
Pie bavarde
42
Étourneau sansonnet
37
Corneille noire
35
Chardonneret élégant
33
Fauvette à tête noire
33
Tourterelle turque
32
Rougequeue noir
30
Verdier d'Europe
27
Bergeronnette grise
23
Pic vert
22
Serin cini
21
Grive musicienne
17
Troglodyte mignon
17
Mésange nonnette
16
Pic épeiche
14
Hirondelle rustique
12
Coucou gris
11
Mésange à longue queue
11
Pouillot véloce
11
Faisan de Colchide
9
Bruant zizi
8
Faucon crécerelle
8
Alouette des champs
7
Buse variable
7
Pigeon biset domestique
7
Sittelle torchepot
7
Martinet noir
6
Rossignol philomèle
5
Busard Saint-Martin
4
Corbeau freux
4
Héron garde-boeufs
4
Huppe fasciée
4
Mouette mélanocéphale
4
Oedicnème criard
4
Choucas des tours
3
Épervier d'Europe
3
Linotte mélodieuse
3
Perdrix rouge
3
Roitelet à triple bandeau
3
Alouette lulu
2
Bouscarle de Cetti
2
Caille des blés
2
Canard colvert
2
Chevêche d'Athéna
2
Geai des chênes
2
Grand Cormoran
2
Grimpereau des jardins
2
Grosbec casse-noyaux
2
Héron cendré
2
Pigeon colombin
2
Bihoreau gris
1
Bruant proyer
1
Chouette hulotte
1
Foulque macroule
1
Goéland leucophée
1
Grive draine
1
Loriot d'Europe
1
Mésange huppée
1
Milan noir
1
Perruche à collier
1
Petit Gravelot
1
Pic épeichette
1
Pipit des arbres
1
Pipit farlouse
1
Rougequeue à front blanc
1
Spatule blanche
1
Traquet motteux
1
posté par Alain Fossé (admin)
dimanche, 26. avril 2020
Épidémie chez les mésanges : ouvrez l'œil !
Les premiers cas ont été notés vers le 11 mars en Allemagne, puis l'épidémie a progressé et vient de brusquement s'accélérer. En effet, les notifications d'oiseaux malades et morts au NABU en Allemagne (via formulaire électronique) continuent de grimper: d'un total de 8 000 entre mars et Pâques, elles sont passées à 15 000 le 15 avril, puis 20 000 le 17 avril et 26 000 le 21 avril.
Il faut aussi savoir qu'en même temps l'épidémie s'étend. Il y a des cas confirmés en Belgique, aux Pays-Bas et au Luxembourg.
L'agent pathogène initialement suspecté vient d'être formellement confirmé, il s'agit de Suttonella ornithocola (v. GWH).
C'est une bactérie découverte et impliquée dans des mortalités de mésanges depuis 1996 au Royaume-Uni. Sa description formelle ne remontant qu'à 2005 (Foster et al.).
Cette bactérie avait récemment été identifiée comme pathogène responsable d'un petit épisode de mortalité de mésanges en Allemagne au printemps 2018…
L'infection entraîne des symptômes et une maladie de type pneumonie… Les oiseaux atteints restent assis apathiquement avec leurs plumes gonflées, ne tentant pas d'échapper aux personnes qui s'approchent, ils n’arrivent plus à s’alimenter, éprouvent des difficulté respiratoires et présentent souvent des atteintes oculaires puis meurent peu de temps après.
S. ornithocola affecte presque exclusivement les Mésanges bleues, toutefois les Mésanges nonnettes, boréales, noires, huppées et à longue queue sont également potentiellement susceptibles. Les Charbonnières quant à elles semblent nettement moins sensibles.
Cette bactérie n'est apparemment pas pathogène pour l'homme et les animaux de compagnie… Toutefois en ces temps de pandémie, il est toujours préférable de réduire les risques donc prenez toutes les précautions nécessaires si vous devez manipuler/collecter des oiseaux ou des cadavres.
Afin de limiter la transmission, il faut éviter les rassemblements d'oiseaux et il est donc impératif d'enlever les mangeoires et abreuvoirs.
Gardez un œil sur vos mésanges… Et n'hésitez pas à noter vos observations d'oiseaux morts et symptomatiques en attendant les directives du CRBPO et du SAGIR pour les leur faire remonter.
posté par Alain Fossé (admin)
jeudi, 23. avril 2020
Boom dans les inscriptions sur Faune-Anjou !
Le graphe ci-dessous montre l'effet du confinement et de l’enquête « Confinés mais aux aguets » sur le nombre d'inscrits sur Faune-Anjou (nombre de nouveaux inscrits par jour). Du jamais vu ! Cela engendre un nombre considérable de données, mais bien sûr leur répartition géographique est très différente. Espaces naturels délaissés (quasi plus rien au lac de Maine par exemple…), mais villes et villages connaissent une belle embellie.
Le confinement est respecté, bravo !
Et le graphe mensuel des inscrits montre l'effet des comptages hivernaux au jardin (peu d'effet au printemps…).
posté par Alain Fossé (admin)
vendredi, 17. avril 2020
Openstreetmap : comment modifier la carte ?
Afin de fournir des cartes les plus précises possibles, avec en plus la possibilité de les corriger (cas de travaux, ou autres modifications du paysage), la couche cartographique Openstreetmap (projet participatif de cartographie) est disponible sur les sites Biolovision.
Comme vous le savez peut-être, la couche cartographique OpenStreetMap 2014 a été remplacée fin 2019 par OpenStreetMap Live, qui au lieu d’être statique, se met régulièrement à jour, tout un chacun pouvant en être l’acteur !
C’est donc un super outil pour se substituer à d’autres cartes qui deviennent alors moins précises !
Il vous est expliqué dans la vidéo ci-dessous comment aller modifier vous-même la carte sur openstreetmap.org afin d’avoir des cartes précises à votre disposition pour toutes vos cartographies et faire bénéficier la communauté de vos améliorations :
(La couche OpenStreetMap 2014 va donc être retirée très prochainement, car obsolète.)
De quoi occuper jusqu’à la fin du confinement 😀
posté par Alain Fossé (admin)
vendredi, 17. avril 2020
Tuto : comment pointer précisément ses observations dans NaturaList ?
Dans le cadre de l'opération « Confinés, mais aux aguets », nous vous proposons un petit tuto pour vous expliquer comment pointer précisément vos observations à l'occasion d'une « Liste sur le terrain » avec NaturaList.
Dans ce cadre, ces listes durent 5 minutes (protocole EPOC) et chaque contact d'oiseaux doit être précisément pointé. On insère « EPOC » dans le champ « Commentaire » et on sélectionne « [ACasa] Confinés mais aux aguets » comme code étude.
Vous pouvez réaliser des listes EPOC de 5 min n'importe où, hors du protocole « Confinés, mais aux aguets », v. actu du 13 avril 2020.
Et vous pouvez — devez — vous en servir, hors de ces protocoles, sur une durée plus longue, dès que vous observez d'un point fixe.
Bonnes observations !
Vous pouvez visualiser cette vidéo directement dans YouTube.
posté par Philippe Jourde sur Faune-France mercredi 25 mars 2020, 10:10
posté par Alain Fossé (admin)
lundi, 13. avril 2020
Participez à l'estimation des populations d’oiseaux communs (EPOC)
Lors de votre sortie quotidienne ou chez vous, participez à l'estimation des populations d’oiseaux communs (EPOC) à retrouver sur Faune-Anjou
La taille de la population nationale de nombreuses espèces dites «communes » est paradoxalement difficile à évaluer. Cette méconnaissance limite les possibilités d'estimer des tendances d'évolution par exemple. C’est pourquoi la LPO et le Muséum national d’histoire naturelle souhaitent développer une enquête nationale simple et peu chronophage ciblant l’avifaune commune, en complément du programme STOC EPS.
Contribuer à l'EPOC, rien de plus simple !
L'EPOC est un programme de dénombrement des oiseaux qui s'appuie sur la réalisation de points d'écoute, dont la vocation est de dynamiser la collecte de données par listes complètes sur l'ensemble du territoire national.
Qui ?
Pour y prendre part, il faut savoir reconnaître les oiseaux en visuel et à l'oreille.
Quoi ?
Effectuer des points d’écoute de 5 minutes durant lesquels tous les contacts d’oiseaux (vus et entendus) sont identifiés, dénombrés et localisés. Il est demandé de différencier les locaux (mâle chanteur, y compris en vol, oiseau posé, déplacement à courte distance) des individus en transit (en migration active, en vol en formation, déplacement à longue distance ou à haute altitude).
Où ?
Partout où vous allez et où vous pouvez vous arrêter cinq minutes. Il est possible de repasser régulièrement sur les mêmes points ou de changer à chaque fois. L’idéal: ne pas sélectionner, c'est-à-dire un arrêt = un relevé.
Quand ?
Quand vous voulez, mais les données collectées entre le 1er mars et le 30 juin, du lever du soleil à midi seront probablement les plus intéressantes.
Hors de cette période, on peut continuer à faire de l'EPOC mais dans ce cas, les oiseaux étant plus difficiles à contacter, les points feront préférentiellement 10 minutes.
Comment ?
Idéalement grâce à l’application mobile NaturaList, en mode « Liste sur le terrain ». Il convient alors de pointer précisément chaque observation. Il est aussi possible de rentrer ses listes une fois rentré à la maison sur son ordinateur, sur Faune-Anjou en mode formulaire journalier (cliquer sur le lieu-dit le plus proche et sélectionner [Remplir un formulaire journalier pour ce lieu-dit], mais il faut alors noter précisément ses observations sur un carnet*). N'oubliez pas de renseigner le code étude « EPOC - Évolution des populations d'oiseaux communs » (première page du formulaire sur ordinateur ou bien, sur NaturaList, au moment de la validation de la liste)
*Vous pourrez, après l'envoi du formulaire, reprendre vos observations et replacer les marqueurs aux endroits exacts où se trouvaient les oiseaux.
Quel intérêt ?
Les données saisies par liste sont complètes pour un temps d'observation connu. Dès lors, une absence d'information est réellement une absence de contact et non une lacune de saisie. Cela rend ces lots d'informations beaucoup plus exploitables pour des analyses sur la phénologie des espèces, leur abondance, etc.
Saisie des observations : modification de la saisie du nom d’espèce
La saisie du nom d’espèce a été légèrement modifiée.
On utilise toujours les mêmes raccourcis (premières lettres de chaque mot), mais au lieu de proposer une seule espèce à la fois, maintenant c’est une liste (dont une espèce en évidence). On peut naviguer dans cette liste avec les flèches haut/bas (sans quitter le masque de sélection rapide), avec « tab » on passe au champ suivant (effectif) ou alors avec « CTRL + flèche droite » on sauve et passe à l’enregistrement suivant :
Par exemple, pour sélectionner la Marouette poussin, il fallait auparavant taper « m pou » tandis que maintenant « m p + flèche bas » donne le même résultat, c’est une touche de moins. Suivant le même principe, il est maintenant bien souvent possible de réduire d’une ou 2 touches le nombre nécessaire pour sélectionner une espèce.
En suivant ce lien vous trouverez une liste de raccourcis courts, mais c’est dépendant de la liste d’espèce active localement. On trouve toutefois assez vite ses marques une fois qu’on a compris le principe.
posté par Alain Fossé (admin)
mardi, 7. avril 2020
Saisir vos observations naturalistes sur les bases VisioNature : faune-anjou.org, faune-france.org, faune-maine.org, ornitho.it…
Mangeoires : recommandations d’hygiène pour le nourrissage des oiseaux des jardins
Quelques photos d'oiseaux à la mangeoire sont encore postées sur Faune-Anjou.
C'est l'occasion de rappeler quelques règles concernant le nourrissage des oiseaux (tirées du blog du CRBPO).
Le nourrissage artificiel des animaux améliore probablement leur survie à l’hiver, de par leur meilleure condition ou par la réduction des risques associés à la recherche de nourriture (dépense énergétique, prédation ; Plummer et al. 2019). En revanche, cela augmente la promiscuité (car beaucoup d’individus s’alimentent au même endroit) et cela augmente les contacts entre espèces qui normalement ne se rencontrent pas ou peu. Cette forte promiscuité intra- et interspécifique augmente le risque d’épidémie. Nous présentons ici 6 règles d’hygiène simples pour l’usage des mangeoires. Ces règles ont été définies par Anouck Decors du Réseau de surveillance épidémiologique de l’ONCFS et Philippe Gourlay du Centre vétérinaire de la faune sauvage et des écosystèmes (voir le communiqué de presse ONCFS/Muséum/CVFSE-ONIRIS/ADILVA 2019 ; ou le site du Garden Wildlife Health). Elles sont valables pour prévenir l’apparition de maladies infectieuses autour d’un poste de nourrissage, qu’elles soient d’origine bactérienne, virale, parasitaire ou fongique.
Quand nourrir ?
1. Uniquement en hiver. Lors du réchauffement printanier (et en été), les oiseaux en ont moins besoin, et le risque de prolifération de pathogènes (bactéries, champignons) est maximal du fait des températures et humidité croissantes. De fait, le nombre de signalements de mortalité anormale de verdiers à des mangeoires culmine au printemps (ONCFS et al. 2019).
Comment nourrir sainement ?
2. Utiliser une nourriture saine, sans pathogène. Pour ça, l’entreposer au sec, à l’abri des moisissures, des rongeurs, et des oiseaux domestiques (p. ex. poules, pigeons). Ne pas donner de nourriture moisie.
3. Utiliser un distributeur qui reste sain. Pour ça, préférer les mangeoires suspendues, et éviter les mangeoires plateaux. Ne pas nourrir à même le sol. Préférer les mangeoires en plastique, dont le nettoyage est plus efficace. Le nourrissage au sol est à éviter car les pathogènes contenus dans les fientes, ou sur les pattes des oiseaux, peuvent proliférer dans le sol et contaminer les oiseaux ultérieurement. Et des moisissures peuvent se développer sur la nourriture non consommée.
4. Utiliser plusieurs points de nourrissage, éloignés, différents pour chaque type d’aliment, et les changer régulièrement d’emplacement. Cela réduit la concentration d’individus sur une même mangeoire, et la rencontre entre des espèces qui normalement ne se fréquentent pas, ou peu. Le déplacement des mangeoires réduit l’accumulation de germes sous les mangeoires.
5. Ajuster la quantité distribuée pour que la nourriture soit consommée dans les 2 jours.
Comment bien nettoyer les mangeoires ?
6. Retirer la nourriture non consommée et les fientes ; laver au savon avec une brosse ; rincer abondamment ; puis appliquer une solution désinfectante (p. ex. eau de javel diluée à 5 %, Virkon HD, THA ND) et rincer ; laisser sécher avant de remplir de nourriture. Idéalement, faire un nettoyage chaque semaine. Pour vous protéger pendant le nettoyage, portez des gants de ménage.
7. Si vous utilisez des abreuvoirs, appliquez les mêmes précautions, mais avec un nettoyage si possible chaque jour.
Que faire si vous constatez une mortalité anormale d’oiseaux à votre mangeoire ?
Des recommandations d’hygiène similaires sont diffusées par l’Observatoire des oiseaux des jardins (Ligue pour la protection des oiseaux et Muséum national d’histoire naturelle).
Quelles preuves a-t-on de risques épidémiques aux mangeoires ?
Retenons deux maladies d’apparition récente parmi les oiseaux des jardins en France :
La trichomonose. Celle maladie touche les fringilles, en particulier le Verdier d’Europe et le Pinson des arbres (Lawson et al. 2018). Apparue récemment en France (Gourlay et al. 2011), elle a donné lieu à des mortalités anormales localisées (Chavatte et al. 2019 ; ONCFS et al. 2019). Au Royaume-Uni, ce pathogène a contribué au déclin récent des populations de verdiers (Robinson et al. 2010 ; Lawson et al. 2018). De fait, les régions françaises où des mortalités anormales de verdiers ont été signalées en 2018 et 2019, avec des cas avérés de trichomonose (Hauts-de-France, Normandie, Bretagne), correspondent aux régions où viennent hiverner des verdiers anglo-saxons.
Gourlay P., Décors A., Jouet D., Treilles D., Lemberger K., Faure E., Moinet M., Chi J., Tyler K., Cuningham A., Lawson B., 2011. Finch trichomonosis spreads to France. European Section of the Wildlife Disease Association Bulletin, 2 : 9-10.
Robinson R. A., Lawson B., Toms M. P., Peck K. M., Kirkwood J. K., Chantrey J., Clatworthy I. R., Evans A. D., Hughes L. A., Hutchinson O. C., John S. K., Pennycott T. W., Perkins M. W., Rowley P. S., Simpson V. R., Tyler K. M., Cunningham A. A., 2010. Emerging Infectious Disease Leads to Rapid Population Declines of Common British Birds. PLoS ONE, 5 (8) : e12215.
Rédacteur : Pierre-Yves Henry
posté par Alain Fossé (admin)
jeudi, 2. avril 2020
Rapport d'activité 2019 de la LPO Anjou
Le rapport d’activité 2019 de la LPO Anjou est en ligne !
Nouveau bilan synthétique du défi « Confinés, mais aux aguets : oiseaux »
Faune-France vous propose un nouveau bilan synthétique du défi « Confinés, mais aux aguets : oiseaux ». Les chiffres de contribution sont toujours en hausse. Grand bravo à tous !
Au 4ᵉ jour de suivi des oiseaux vus à domicile, Faune-France vous propose quelques indicateurs :
Nombre total d'observateurs sur la période : 276 (+ 27 % depuis hier)
Nombre de listes complètes transmises : 733 (+ 42 %)
Nombre de données collectées : 9 149 (+ 51 %)
Nombre de communes couvertes : 264 (+ 27 %)
Espèces inventoriées : 136 (+ 3 %)
Quatre nouvelles espèces ont été détectées le 22 mars : l'Hirondelle de rivage, la Mésange boréale, le Chevalier aboyeur et l'Autour des palombes.
La répartition des listes transmises est assez homogène, mais certains départements sont encore dépourvus de données comme en Corse, en Deux-Sèvres, dans le Tarn, en Vienne, dans plusieurs départements du Centre-Val-de-Loire et des Hauts-de-France.
Bravo et belles observations à tous.
Légende de la carte : localisation des listes transmises dans le cadre de « Confinés, mais aux aguets » du 19 au 22 mars 2020. Source Faune-France.
En cette période de confinement, les sorties naturalistes doivent être limitées au maximum dans le respect des règles nationales: « Les sorties indispensables à l’équilibre des enfants, le sport et l’activité physique individuels dans les espaces ouverts, sont autorisés à proximité du domicile, dans le respect des gestes barrière et en évitant tout rassemblement. »
La LPO Anjou ne cautionnera pas les observateurs qui sortiront de ce cadre. Seuls quelques salariés, munis d'une autorisation professionnelle, sont mandatés par la LPO Anjou.
Profitez-en pour vous adonner au défi « Confinés mais aux aguets » (v. ci-dessous actus des 18-19 mars) !
Protégez-vous, protégez les autres, merci à tous!
La direction et le CA de la LPO Anjou
posté par Alain Fossé (admin)
jeudi, 19. mars 2020
Privilégiez la saisie par liste complète
Chers observateurs 2.0
Nous constatons que vos contributions sont très souvent complètes dans les localités que vous prospectez. Manifestement, vous prenez grand soin de noter toutes les espèces observées et nous vous en remercions. Si vos informations présentent déjà un intérêt certain, elles pourraient prendre encore plus de valeur si elles étaient saisies par listes complètes. Ce mode de collecte de données permet en effet de connaître le temps de prospection, de dresser l’inventaire des espèces détectées mais aussi, par défaut, de celles qui ne l’ont pas été. Ces informations sont essentielles pour de nombreuses analyses, dont celles relatives au calendrier de présence des espèces ou à leurs fréquences.
Si vous disposez de la version Androïd de NaturaList, la saisie par listes est très simple et se fait sous deux formes : avec un pointage précis de chaque donnée, idéal pour des suivis courts, façon points d’écoute (par Liste sur le terrain) ou par liste agrégée, plus adaptée aux suivis dépassant 10 min (par site plus tard). Si vous disposez de la version iOS de NaturaList, sachez que le développement du module de saisie par listes est une priorité. Nous nous excusons du retard pris.
Si vous saisissez sur Faune-Anjou ou sur Faune-France, la saisie par liste se fait au lieu-dit, via « [Remplir un formulaire journalier pour ce lieu-dit] ».
Il est toutefois possible de pointer précisément les données qui justifient un degré d’exactitude plus élevé.
À défaut d'utiliser une liste complète, utilisez autant que faire se peut « [Ajouter une observation précise] » plutôt que « [Ajouter des observations sur ce lieu-dit] ».
Dans tous les cas, vous pourrez trouver une assistance à cette adresse.
Nous vous remercions chaleureusement pour vos contributions et votre soutien.
Avec 17 % de données collectées par listes complètes, la France fait partie des plus mauvais élèves européens. E-Bird est à environ 95 %, les Pays-Bas sont à 89 %, la Grande-Bretagne à 85 %, la Catalogne à 70 %, la Suisse à 30 %, la Pologne à 22 %. Remercions l’Italie, qui nous évite le bonnet d’âne.
Sur le plan national, les statistiques sont disponibles ici. Un passage de la souris sur la carte donne les chiffres par départements.
En nous mobilisant tous ensemble sur le sujet, je ne doute pas que nous fassions des progrès significatifs. Jevous remercie pour votre mobilisation autour de cet enjeu crucial.
Les contraintes de confinement nous obligent à limiter les déplacements. Faune-France vous propose donc de transformer votre lieu de résidence en observatoire de la faune sauvage. Combien d’espèces allez-vous pouvoir observer de chez vous ?
Côté oiseaux, des millions de migrateurs passent en ce moment au-dessus de nos têtes. Il suffit de lever les yeux pour faire de superbes observations. C’est aussi l’occasion de dresser l’inventaire de tous les oiseaux nicheurs visibles de chez vous.
Pour le reste de la faune, nous vous proposerons, durant les prochaines semaines, des recherches ciblées. Il s’agira de trouver une série d’espèces anthropophiles et d’en dresser, tous ensemble, la carte de répartition nationale.
Le premier défi: l'inventaire complet des oiseaux de chez vous
Ce premier défi n’est pas très compliqué et peut être effectué tous les jours. Il s'agit de faire, le plus fréquemment et régulièrement possible, une liste complète — d'une manière générale, pour vos saisies dans les Faune-X, privilégiez toujours les listes complètes — de tous les oiseaux que vous observez de chez vous sous forme de :
de formulaires Oiseaux des jardins, et dans ce cas pas besoin de code. Si votre inventaire est complet, il est possible de l'indiquer en éditant une donnée du relevé, puis en faisant « Modifier formulaire » et enfin en cliquant sur « Toutes les espèces vues ont été signalées ».
de listes de 5 minutes, intégrant le programme EPOC. Dans ce cas merci d'inscrire « EPOC » en commentaire de la liste et de bien sélectionner le code étude « [Acasa] Confinés mais aux aguets » ; vous pouvez faire autant d'EPOC que vous voulez.
de listes complètes plus longues, idéalement de 20 minutes au maximum, avec là encore la sélection du code étude « [Acasa] Confinés mais aux aguets ».
À partir de ces informations, nous calculerons combien d'espèces d'oiseaux peuvent être inventoriées en France, durant la période de confinement, sans quitter nos domiciles ? Quel sera le maximum en une seule journée ? Combien de données et de listes auront été collectées ? Où est le meilleur spot d'observation ? Il ne fait aucun doute que toutes ces informations amélioreront par ailleurs notre connaissance du calendrier de migration et de reproduction de nombreuses espèces.
Ce programme étant par ailleurs européen, nous pourrons comparer nos résultats avec les pays voisins.
Comment trouver les codes études?
Sur Faune-France et les sites locaux, il est demandé sur la première page, avant de lister les espèces:
Sur NaturaList le code étude est demandé à la fin du relevé.
Remarque: Merci de nous contacter si vous souhaitez qu'un lieu-dit soit créé sur votre lieu de résidence. Nous essaierons, dans la mesure du possible, de répondre à vos sollicitations.
Participez au défi « Confinés mais aux zaguets ! »
Les mesures actuelles pour lutter contre la propagation du virus nous invitent au confinement. Alors pourquoi ne pas profiter de cette situation pour relever le défi «Confinés mais aux aguets!» ?
Le défi n’est pas compliqué: chaque jour (durant la période de confinement) consacrez 10min à l’observation et au comptage des oiseaux de votre jardin. Essayez d’être le plus exhaustif possible en signalant tous les oiseaux qui fréquentent votre jardin durant ces 10min (attention, on ne compte que les oiseaux posés). Puis enregistrez toutes vos données sur Faune-Anjou (web ou NaturaList) ou le site de l‘Observatoire!
Vous êtes en télétravail? Profitez de votre pause café pour relever le défi!
Vous faites l’école à domicile? Relevez le défi avec vos enfants!
Vous regardez des séries toute la journée? Faites une pause dans votre visionnage et relevez le défi!
Un bilan sera effectué à la fin du confinement. Nous verrons ainsi combien d'espèces d'oiseaux peuvent être inventoriées en France, durant la période de confinement, sans quitter nos domiciles. Combien de données auront été collectées ? Où auront été observés le plus d’oiseaux ?
De plus, toutes ces données permettront sans aucun doute d’améliorer la connaissance que nous avons des oiseaux en ce début de période de reproduction.
Bien connu dans divers pays, cet événement ludique consiste tout simplement à observer un maximum d'espèces d’oiseaux en 24 h.
En 2020 le monde a bien changé… et les mentalités aussi ! De ce fait, cette deuxième édition* angevine s’attachera tout particulièrement à privilégier les modes de déplacements « écolo ».
Cette journée se tiendra le 8 ou 9 mai (au choix).
Une fois vos observations saisies, patience ! Nous proposons à l’ensemble des participants, de se retrouver le dimanche 10 mai à 16 h au local de la LPO Anjou pour une cérémonie conviviale. À cette occasion, un cumul de toutes les espèces notées durant l'événement sera présenté. Un classement des espèces contactées sera également proposé.
On compte sur vous pour être nombreux et nombreuses 😉 !
Vous trouverez toutes les informations et le formulaire d’inscription sur le site internet de la LPO Anjou << ici >>
Prenez part au 11e recensement national des hérons nicheurs de France.
Plus de 80 sites sont connus en Anjou pour accueillir (ou avoir accueilli) des Ardéidés en période de reproduction. Les espèces ciblées sont : le Héron cendré, le Héron pourpré, le Bihoreau gris, le Crabier chevelu, le Héron garde-bœufs, l’Aigrette garzette et la Grande Aigrette.
Héron cendré adulte pêchant un Poisson-chat (Photo : Louis-Marie Préau)
posté par Édouard Beslot
mercredi, 5. février 2020
Dates des premières observations des migrateurs prénuptiaux
Comme chaque année, vous trouverez sur la page Synthèses > Dates d'arrivée… les premières observations des migrateurs prénuptiaux, avec dates moyennes et records sur les 59 années précédentes (1961-2019), ainsi que sur les 10 dernières années (2010-2019). Cigogne blanche, Spatule blanche et Barge à queue noire ont déjà inauguré le tableau cette année.
Soyez attentifs à ces arrivées (dates moyennes d'arrivée 2010-2019) : à venir en février, le Balbuzard pêcheur (27·2), en mars, l'Hirondelle rustique (2·3), le Milan noir (3·3), la Sarcelle d’été (3·3), l'Hirondelle de rivage (7·3), le Petit Gravelot (10·3), le Coucou gris (12·3), le Traquet motteux (12·3), la Huppe fasciée (13·3), l'Hirondelle de fenêtre (16·3), le Circaète Jean-le-Blanc (17·3), l'Outarde canepetière (18·3), le Pouillot fitis (18·3), la Sterne pierregarin (19·3), la Bergeronnette printanière (19·3), le Pipit des arbres (25·3), le Rougequeue à front blanc (30·3), la Bergeronnette flavéole (31·3) et la Fauvette grisette (31·3).
posté par Alain Fossé (admin)
vendredi, 31. janvier 2020
Enquête rapaces diurnes nicheurs 2020
Comme tous les ans à la même époque l’Observatoire des rapaces nous communique la liste des carrés retenus par département pour l’année.
Les objectifs de l’observatoire
L’Observatoire des rapaces diurnes est en place depuis 2005 et fait suite à l’enquête Rapaces diurnes de 2000-2002 qui avait pour but de réaliser l’état des lieux de la distribution et de l’abondance des rapaces en France.
Ce suivi annuel doit permettre d’accroître et d’affiner les connaissances sur l’état des populations et de dégager les tendances et évolutions des rapaces nicheurs de France, en priorité les espèces les plus communes telles que l’Autour des palombes, la Bondrée apivore, le Busard cendré, le Busard des roseaux, le Busard Saint-Martin, la Buse variable, le Circaète Jean-le-Blanc, l’Épervier d’Europe, le Faucon crécerelle, le Faucon hobereau, le Milan noir et le Milan royal, les espèces plus rares ayant leurs suivis spécifiques.
Il a pour vocation d’orienter les stratégies de conservation des rapaces. Il s’avère notamment être un outil efficace pour déceler d’éventuels déclins et permettre de réagir rapidement. Il est donc un fabuleux outil de connaissance au service de la conservation des rapaces. C’est ce suivi qui a permis entre autres de mettre en évidence le déclin de la 2e espèce la plus commune en France : le Faucon crécerelle.
Mais la pertinence de ces travaux n’a de sens que si un nombre significatif de carrés est prospecté tous les ans. L’idéal étant une centaine répartie sur tout le territoire, or actuellement nous en sommes loin. L’observatoire est donc placé « en danger critique d’extinction ».
Le protocole
Il repose sur le recensement exhaustif des couples nicheurs de tous les rapaces diurnes présents en période de reproduction dans un carré de 5 km de côté. Un indice de reproduction est attribué à chaque couple et le nombre de couples certains, probables et possibles est déterminé dans le carré à la fin de la saison de reproduction.
Pour venir en soutien auprès des observateurs qui débutent dans l'Observatoire rapaces, reprennent après plusieurs années ou simplement s'y remettent après l'hiver, un guide du participant est disponible. Il a pour but de faciliter la mise en œuvre du protocole. Vous y retrouverez les objectifs du suivi, les méthodes d'échantillonnage, des conseils pour détecter les rapaces nicheurs et une liste de questions fréquemment posées avec leurs réponses (à télécharger << ici>>).
Le protocole complet est consultable << ici >> (site Internet de l’Observatoire rapaces).
En Anjou cette année, les carrés sont :
1421 O : nord-est Candé, sur les communes d'Angrie, Loiré et Challain-la-Potherie ;
1522 E : sud-est d'Angers, sur Trélazé, La Daguenière, Les Ponts-de-Cé… et un peu de terrain en sud Loire ;
1523 O : sur les communes de Chanzeaux et Valanjou ;
1622 E : essentiellement sur la commune de Longué-Jumelles ;
1722 O : extrême est du département (nord Loire), sur les communes de Vernoil-le-Fourrier, Parcay-les-Pins, Vernantes et Linières-Bouton .
La saisie des données se fait sur Faune-Anjou via un module dédié que nous devons au préalable activer, merci de nous contacter si vous voulez participer ! En fonction des espèces il est préférable de commencer dès le mois de mars… Alors n’attendez plus !
N'hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez prospecter un carré !
Les sites dénombrés et les effectifs observés les 14-15 décembre 2019 sont les suivants :
Lac du Verdon : au moins 6 544 Mouettes rieuses, 142 Goélands argentés*, 361 G. bruns, 1 193 G. indéterminés,
Lac de Maine : 8 500 Mouettes rieuses, 7 Goélands argentés, 400 G. bruns, 45 G. leucophées, 3 G. marins,
Étang Saint-Aubin/Pouancé : 4 300 Mouettes rieuses, au moins 4 Goélands cendrés, 28 G. bruns, 1 G. leucophée, 3 G. indéterminés,
Gravière du Sol de Loire : au moins 700 Mouettes rieuses, 1 Goéland cendré, 70 G. argentés, 45 G. bruns.
Loire à Saumur : 1 500 Mouettes rieuses.
*signalés comme goélands à manteau clair mais assimilables à des argentés en raison de la rareté des Goélands leucophées (et pontiques) sur ce site.
Total décembre 2019 en Anjou (décembre 2018) :
Mouette rieuse : 21 544 (27550),
Goéland cendré : 5 (0),
Goéland argenté : 219 (1061),
Goéland brun : 834 (4016),
Goéland leucophée : 46 (41),
Goéland indéterminé : 1 196 (0),
Goéland marin : 3 (1).
Commentaires :
Les comptages au lac du Verdon, réalisés le samedi, ont été perturbés par la pluie en soirée d'où l'imprécision concernant l'identification de la majorité des goélands. Le niveau élevé de la Loire en crue a empêché la mise en place de dortoirs. Par contre un ou plusieurs dortoirs ont pu se localiser sur les Basses Vallées Angevines en amont de l'île Saint-Aubin, ce qui expliquerait l'important déficit de goélands sur le lac de Maine (1 200 Goélands bruns le 25 novembre 2019).
Merci aux participants : X. Aigouy, M. Aubry, É. Beslot, P. et D. Bizien, Br. Charpentier, Fr. Clair, S. Codarini, A. Fossé, S. Foucault, J.-M. Logeais, Fr. Recoquillon, L. et V. Roger, J.-D. Vrignault.
Pour terminer cette année 2019, nous avons le plaisir de vous annoncer la sortie du dernier bilan Wetlands, désormais téléchargeable en ligne sur cette page.
Cette synthèse dresse le bilan actualisé de la situation des oiseaux d’eau en France et s’accompagne de l’annexe « Fiches espèces » contenant les chiffres, la répartition et les tendances par espèces.
Une nouvelle annexe « Limicoles séjournant en France (Littoral) » réalisée en partenariat avec l'ONCFS/OFB voit le jour.
Vous l’avez peut-être su, ou deviné, elle n’est autre que la synthèse des « Limicoles côtiers en France » produite annuellement depuis 1978 grâce à Roger Mahéo.
Dans le corps du bilan, les focus « espèce » et « site » sont dédiés à l’Oie des moissons (par C. Dronneau) et la Baie du Mont-saint-Michel (par M. Beaufils, B. Chevalier et R. Morel). D’autres encore ont pris la plume cette année : Nicolas Laurent, Adrien Chaignes, Olivier Claessens et Julien Chalifour vous racontent le déroulement des comptages wetlands dans leur territoire d’outremer respectif.
Bonne lecture et bonnes fêtes,
Laurent Couzi
LPO
Responsable Service Connaissance
Prochain comptage le week-end des 11 et 12 janvier 2020, responsable LPO Anjou : Sylvain Courant.
posté par Alain Fossé (admin)
mercredi, 4. décembre 2019
Bilan Laridés nicheurs 2019
Retour sur la reproduction des Laridés nicheurs en Maine-et-Loire en 2019…
Téléchargez la pièce jointe pour connaître le bilan des effectifs.
Suivi 2019 des rapaces diurnes nicheurs rares en Maine-et-Loire
Effectifs récapitulatifs :
Espèce
Nombre de couples
Succès reproducteur
(nombre de jeunes à l'envol)
Élanion blanc
3
3 nichées (3, 4 et 4)
produites par 2 couples
Faucon pèlerin
11
3 nichées de 3 jeunes, 4 nichées de 2 et 3 nichées de 1
Balbuzard pêcheur
4 couples suivis
dont 2 reproducteurs
2 nichées (2 et 2)
Circaète Jean-le-Blanc
5 - 6
3 nichées produites par 3 couples
Commentaires :
Élanion blanc : trois couples localisés mais un disparaît rapidement. Un des deux couples suivis produit trois jeunes à l'envol tandis que l'autre élève successivement deux nichées de quatre jeunes. C'est la première fois qu'est enregistré la reproduction de plus d'un couple. Il n'est pas exclu qu'un à deux autres couples nicheurs aient échappé aux prospections.
Faucon pèlerin : onze couples suivis dont trois nouveaux par rapport à 2018. Au moins vingt jeunes élevés pour dix couples et incertitude sur la nidification d'un couple.
Balbuzard pêcheur : trois couples localisés en début de période de reproduction. Les deux couples suivis historiquement élèvent chacun deux poussins, le troisième couple se déporte en dehors du département. La bonne nouvelle est qu'un nouveau couple apparu tardivement, a entamé la construction d'une aire.
Circaète Jean-le-Blanc : neuf sites suivis mais seulement cinq à six occupés par un couple dont trois mènent à bien l'envol d'un jeune. Les autres sites ne paraissaient fréquentés que par un seul circaète. Sur deux sites des perturbations (rave-parties) ont pu causer l'échec de la tentative de reproduction.
Ont participé aux suivis : Samuel Angebault, Alain Bajan-Banaszak, Florian Bertin, Didier Bizien, Patrice Bizien, Philippe Boisson, Jean-Marie Bottereau, Alain Campo-Paysaa, Sylvain Codarini, Sylvain Courant, Jean-Jacques Domain, Didier Ferrand, François Gossmann, Yvon Guenescheau, Erwan Guillou, Marie-Paule et Michel Gys, Jean-Lou Jacquemin, Éric Van Kalmthout, Jean-Pierre Lafond, Benoît-David Lasnon, Jean-Michel Logeais, Gaëtan Mineau, Hélène André, Sébastien Nottellet, Patrick Raboin, Sylvie et Stéphane Retailleau, Damien Rochier, Emmanuel Roussière, Alain Ruchaud, Jean-Do. Vrignault.
Un petit rappel concernant la gestion de vos données sur faune-anjou.org ; certains ne savent pas comment modifier ou compléter leurs observations :
De façon générale, dans la liste des observations, on peut éditer la donnée en cliquant sur l'icône « Modifier cette donnée », à droite de votre nom, icône qui représente un postit barré d'un crayon , vous pouvez alors modifier et compléter tous les détails avec les onglets « Ajouter une photo ou un son », « Modifier la donnée », voire « Modifier le lieu » pour réajuster le marqueur au bon endroit, où se trouvait l'oiseau, plutôt que sur le lieu-dit le plus proche*.
Sinon quand vous recevez un message de vérification, vous cliquez sur [Lien direct] (dans le corps du message), cela vous amène sur la page de l'observation à vérifier, observation que vous pouvez alors modifier/compléter.
(N'hésitez pas non plus à explorer les autres icônes, à droite et à gauche de votre nom pour voir les autres infos auxquelles vous pouvez avoir accès.)
*Lors de la saisie, on peut rappeler qu'il est toujours préférable d'utiliser « Ajouter une observation précise » qui place le marqueur à l'endroit où se trouve l'oiseau (il est aussi possible de déplacer par la suite le marqueur en éditant la donnée), v.saisie de donnée ponctuelle sur Faune-France et autres tutos. Dans NaturaList le marqueur est placé par défaut sur votre position, il faut déplacer là aussi le marqueur sur l'endroit où se trouve l'oiseau.
posté par Alain Fossé (admin)
jeudi, 7. novembre 2019
Suivi Ardéidés nicheurs
Reproduction des Ardéidés en région angevine
En pièce jointe, vous trouverez une note sur les suivis de reproduction effectués sur deux colonies d'Ardéidés de la région angevine en 2019, bonne lecture !
Résultat STOC : Les Réserves naturelles limitent la disparition des oiseaux communs.
La création d’espaces protégés pour la préservation d’habitats et d’espèces d’intérêts patrimoniaux fait partie des mesures de conservation visant à contrecarrer l’érosion de la biodiversité. Aujourd’hui, grâce à un recul suffisant et l’existence de suivis de la biodiversité sur le long terme comme le STOC-EPS, il devient possible d’évaluer leur efficacité pour la préservation des espèces communes.
Tel fut l’objectif de l’étude d’Adrien Gellé, étudiant de Master encadré par Olivier Gilg (RNF) et Frédéric Jiguet (MNHN), qui a comparé les tendances temporelles des populations d’oiseaux communs à l’intérieur et à l’extérieur des Réserves naturelles de France (RN). Ses travaux démontrent l’impact positif de la protection et la gestion des milieux naturels sur les tendances d’évolution des populations d’oiseaux communs.
Depuis 2001, les oiseaux communs sont suivis grâce au protocole STOC dans 94 réserves métropolitaines. Ces 15 dernières années, nous enregistrons 200 000 observations sur plus de 200 espèces !
Un effet réserve constaté sur l’abondance des oiseaux communs
En comparant l’évolution des populations d’oiseaux à l’intérieur et en dehors des réserves entre 2004 et 2018 dans toute la France, on constate que les tendances (toutes espèces confondues) sont bien meilleures dans les réserves qu’ailleurs en France.
Alors que les populations d’oiseaux communs ont baissé en moyenne de 6,6 % sur le territoire métropolitain entre 2004 et 2018, elles augmentent sur la même période de 12,5 % dans les RN.
Sur les 56 espèces communes présentant des tendances statistiquement fiables en RN, l’étude a mis en évidence un « effet réserve » significatif, les populations de ces espèces se portant mieux dans ces espaces protégés qu’en dehors.
Tendances des oiseaux communs en
France métropolitaine (hors réserves)
et dans les Réserves naturelles de 2004 à 2018
Les oiseaux forestiers se portent mieux dans les RN qu’en dehors
En regroupant les espèces en fonction de leur affinité à trois grands types d’habitats spécifiques (espèces spécialistes des milieux agricoles, bâtis, forestiers et espèces « généralistes »), la tendance du groupe « forestier » est significativement positive en RN avec une augmentation de + 47,8 % (hors RN = − 1,2 %).
De même, la tendance des espèces « agricoles » est stable voire en léger déclin dans les RN (− 5,7 %), ce qui est significativement différent des effectifs nationaux qui sont en forte diminution et affichent une situation très préoccupante (− 32,3 %).
Utilité et efficacité de la protection des milieux
Alors que l’on constate un effondrement des populations en milieu agricole, alors que globalement les tendances témoignent de la disparition des oiseaux communs, l’étude montre que la protection et la gestion des milieux naturels sont utiles et efficaces. Non seulement pour les espèces rares et menacées mais aussi pour les populations d’espèces dites communes.
Ces résultats sont directement issus des données collectées par les participants au STOC dans toute la France, dans des milieux préservés, mais aussi dans des zones parfois très dégradées. Merci donc à tous les participants au STOC pour leur implication !
Ici, un mot d’Adrien Gellé qui s’adresse directement à vous :
Référence : Adrien GELLÉ (2019). Évaluation de l’effet du réseau des Réserves naturelles sur les tendances d’effectifs des populations d’oiseaux nicheurs communs en France métropolitaine sur les 15 dernières années. Rapport de stage de master 2 Biodiversité, Écologie et Évolution, Sciences Sorbonne Université (Paris VI). (pdf, 2 Mo)
En réponse aux inquiétudes d’agriculteurs devant les dégâts occasionnés par le Choucas des tours, la Direction départementale du territoire de Maine-et-Loire a mis en place au printemps 2017 un recensement des couples nicheurs à l’aide de deux protocoles, l’un permettant un comptage exhaustif des couples sur les secteurs les plus exposés aux dégâts et l’autre, plus souple, afin de préciser la répartition départementale de l’espèce. Grâce à la mobilisation de 113 observateurs appartenant à diverses structures, les comptages précis ont concerné 84 communes et des estimations ont porté sur 156 communes, soit sur 67 % des 357 communes répertoriées au 1er janvier 2015. Entre 2 480 et 2 859 couples de choucas ont été comptés et les densités les plus fortes constatées dans l’ouest du département. Il n’est pas apparu de corrélation élevée entre l’abondance du choucas et le nombre d’habitants ou la surface agricole par commune.
En 2018 cinq couples de Spatules blanches se sont reproduits au sein de la héronnière du lac de Maine près d’Angers. Parmi ces couples, deux se sont cantonnés dans la seconde semaine de juillet et ont produit des jeunes dont les envols se sont échelonnés entre les 10 et 22 septembre. Une chronologie de nidification aussi tardive paraît assez exceptionnelle en France.
En Maine-et-Loire le Fuligule nyroca est une espèce rare soumise à homologation depuis 1994. Les premières mentions remontent à 1968 et depuis 127 données ont été enregistrées. À partir des années 1990 l’espèce est devenue plus fréquente avec une occurrence quasi annuelle en hiver. La principale période de séjour s’étend de fin août à fin mars avec un léger pic en décembre. Les stationnements sont brefs mais en de rares cas peuvent s’étendre sur plusieurs mois. L’espèce est surtout présente à l’unité et quelques mentions concernent au plus trois individus ensemble. Les mâles représentent près de 80 % des individus signalés.
Enquête sur les stationnements postnuptiaux d’Œdicnèmes criards Burhinus oedicnemus en Maine-et-Loire
Ce début d’automne 2019 va être marqué par la naissance d’une nouvelle enquête en Maine-et-Loire, le comptage des stationnements postnuptiaux d’Œdicnèmes criards. Il s’agit d’une enquête proposée par Cyrille Poirel, chargé de mission à la LPO Poitou-Charentes, et approuvée par la LPO France qui souhaite mettre en place annuellement un comptage concerté sur l’ensemble des sites de rassemblement français afin de suivre l’évolution des effectifs nationaux. Ces regroupements postnuptiaux concernant essentiellement des nicheurs locaux, leur suivi permet alors une estimation plus aisée des populations que le suivi nocturne des couples nicheurs. D’après une enquête menée entre 1996 et 2001, les effectifs nicheurs de Maine-et-Loire étaient évalués entre 1 700 et 1 950 couples, soit une part très importante des effectifs nicheurs régionaux (entre 2 000 et 2 400 couples), et une part non négligeable des effectifs nicheurs nationaux, compris entre 15 000 et 28 000 couples.
Pour cette première année du suivi, deux comptages sur tous les sites de rassemblements connus dans le département sont envisagés, les week-ends des 28-29 septembre et des 12-13 octobre, en plus d’un comptage des sites de rassemblements d’Œdicnèmes situés sur les ZPS Outardes dans le Saumurois le 14 septembre, en même temps qu’un des comptages Outarde.
Les différents groupes locaux et autres observateurs sont sollicités afin de couvrir l’ensemble du territoire et donc la majorité des rassemblements repérés, et des zones où des regroupements sont encore à trouver. Les rassemblements postnuptiaux repérés lors de ces 10 dernières années sont tous listés sur ce lien :
L'équipe de rédaction du calendrier s'adresse à tous les adhérents LPO pour réaliser ce 10e calendrier. Il nous permet chaque année de soutenir des actions pour la faune sauvage, tout en partageant de beaux moments de nature.
Le thème de ce calendrier 2020 :
La faune des jardins et des parcs
Oiseaux, mammifères, reptiles, insectes, amphibiens… Faites de belles observations ou recherchez dans vos albums des moments privilégiés dans la nature près de chez vous.
Date limite de participation : 30 septembre 2019 (un jury se réunira pour le choix des photos) ;
Être adhérent LPO (les photos sont fournies sans compensation, elles seront jointes à la photothèque LPO Anjou, à chaque utilisation le crédit photo sera noté bien entendu) ;
Taille des photos dans le calendrier : H 328 mm x l 278 mm ou H 3 874 x l 3 283 pixels ; résolution : 300 dpi ;
Si besoin, les photos pourront être recadrées pour s’adapter au format ;
La photo doit présenter une espèce répertoriée en Maine-et-Loire ;
Notez le nom du jardin ou du parc si possible, ou la commune ;
Pensez aux photos hivernales toujours plus rares (et s’il vous plaît, pas trop de mangeoires !) ;
Photos prises dans des conditions d’éthique irréprochable.
Merci aux futurs contributeurs !
Calendrier 2019
posté par Édouard Beslot
vendredi, 5. juillet 2019
Aidez-nous à empêcher la chasse d’oiseaux en danger
Donnez votre avis sans plus attendre !
Tourterelle des bois (Streptopelia turtur) - Crédit photo : Aurélien Audevard
Pour la Tourterelle des bois et le Courlis cendré, nous vous invitons à donner un avis défavorable.
Pour la Barge à queue noire, nous vous invitons à donner un avis favorable au moratoire sur la chasse de la Barge à queue noire en demandant que sa durée soit portée à trois ans, au lieu d’une seule année.
Vous trouverez pour chaque espèce le lien vers la consultation, ainsi que des éléments de compréhension et de réponse dont vous pourrez vous inspirer. Chaque témoignage doit être personnel. La consultation se termine le 25 juillet.
Merci pour votre mobilisation !
En mars 2019, le ministère se félicitait de la création d'un Comité d'experts sur la gestion adaptative (CEGA) qui devait examiner les possibilités de prélèvements de la Tourterelle des bois, du Courlis cendré et de la Barge à queue noire en fonction de l’état de conservation de ces populations. Après examen de l’ensemble des éléments, le CEGA a rendu ses avis sur les trois espèces. Peu soucieux des éléments scientifiques justifiant l’arrêt de la chasse à la Tourterelle des bois et du Courlis cendré le ministère n’a suivi aucun des avis de ce groupe d’experts. Le ministère ne fait que répondre à « la commande de la Fédération nationale des chasseurs » qui avait soutenu Macron aux élections européennes de mai dernier.
Pour la Tourterelle des bois
En raison du déclin prononcé de sa population (- 80 % despuis 1980 en Europe, - 48 % depuis 2001 en France), l’espèce est classée dans la catégorie « Vulnérable » de la liste des espèces menacées de disparition de l’UICN. Le plan d’action international de l’espèce 2018-2028, démontre clairement que les prélèvements sur l’Ouest de l’Europe sont non soutenables pour la population qui doit, en plus de la destruction/dégradation de son habitat (bocage…), supporter un prélèvement de près de 1,1 million d’individus en Espagne, France, Portugal et Italie. Le CEGA a, compte tenu des paramètres démographiques de la population, préconisé dans son avis au ministère la mise en place d’un moratoire temporaire des prélèvements de cette espèce (suspension de sa chasse).
C’est donc un quota ZÉRO et non 30 000 oiseaux qu’il faut instaurer pour tenter de sauver l’espèce et le projet d’arrêté soumis à consultation ignore totalement l’avertissement/l’exhortation du comité d’experts.
En raison du déclin prononcé de sa population (- 43 % depuis 1980 en Europe, - 68 % depuis 2001 en France), l’espèce est aussi classée dans la catégorie « Vulnérable » de la liste des espèces menacées de disparition de l’UICN en Europe. Le plan d’action international pour la conservation de la population européenne de Courlis cendré demande à la France depuis 2015 de mettre en place une gestion adaptative des prélèvements de cette espèce menacée. À défaut, le plan international recommande à la France d’appliquer un moratoire total sur la chasse du Courlis cendré. Le comité d'experts, dans son avis, préconise un arrêt de la chasse de cette espèce menacée d’autant que qu’il n’y a aucune donnée qui permette d’apprécier l’origine et l’âge des individus prélevés, ainsi que sur les tableaux de prélèvements annuels du courlis (obligatoires pour tous les limicoles chassés sur le domaine public maritime). Les chasseurs ont refusé de faire remonter les informations depuis 2015 sur les données indispensables à l’étude de la soutenabilité des prélèvements sur la population. Le gouvernement leur donne cette année encore raison. Le Courlis cendré est un limicole très sensible à la chasse (espèce longévive à maturité sexuelle tardive et faible fécondité). La France est ainsi le dernier pays d’Europe a encore chasser cette espèce. Les efforts des pays européens d’où sont originaires une partie de nos hivernants (Royaume-Uni, Allemagne, Pays-Bas, Scandinavie et Pologne) pour tenter de redresser le succès reproducteur de leurs populations, altéré par la destruction/dégradation de leurs habitats, ne peuvent être ainsi piétinés : l’espèce se porte mal en Europe, nous ne pouvons continuer de chasser le Courlis cendré !
C’est donc un quota ZÉRO et non 6 000 oiseaux qu’il faut instaurer pour ne pas nuire à la conservation de l’espèce et le projet d’arrêté soumis à consultation ignore totalement les recommandations du comité d’experts.
Dites non au projet d'arrêté autorisant la chasse de 6 000 Courlis cendrés et exiger la suspension totale de sa chasse (quota= 0) sur tout le territoire.
La Barge à queue noire
En raison du déclin prononcé de la sous-espèce continentale de Barge à queue noire (Limosa limosalimosa), l’ensemble des pays de la voie de migration se sont engagés dans le plan international d’action de l'AEWA, reconduit en décembre 2018 pour une période de 10 ans, à ne plus ni chasser la sous-espèce continentale, ni la sous-espèce islandaise (L. l.islandica) de Barge à queue noire. Le Comité d’expert, dans son avis, donne une possibilité aux chasseurs de prélever 300 individus de la sous-espèce islandaise en limitant la période d’ouverture de la chasse à novembre et décembre pour minimiser le risque de prélever des individus de la sous-espèce continentale. Le ministère, selon ses obligations internationales, a préféré renouveler d’un an le moratoire sur la chasse de l’espèce juste pour avoir le temps de renégocier son engagement à l’international. Ceci n’est pas assez : le moratoire doit être reconduit sur une durée minimale de 3 ans. Les dernières saisons de reproduction de la Barge à queue noire en Islande ne sont pas rassurantes pour la population qui pourrait suivre le déclin de la population continentale. Les pressions et menaces que connaissent les limicoles prairiaux en Europe commencent à sévir également en Islande. Cette population qui a fortement progressé en profitant du changement climatique ne semble plus dans la même dynamique.
C’est donc un quotaZÉRO sur 3 ans (et non 1 an) qu’il faut instaurer pour ne pas nuire à la conservation de l’espèce.
Pas de panique, cette situation peu commune, n'est pas anormale chez ces espèces marines. En effet, les phoques sont des animaux incroyables qui sont capables de passer de l’eau salée à l’eau douce sans dérangement. En particulier lorsqu’ils sont concentrés sur une proie, certains peuvent aussi s’égarer, surtout les jeunes phoques.
Ce phoque, en quête de nourriture, a peut-être suivi des Aloses, des poissons de mer dont il est particulièrement friand, alors qu’ils remontaient la Loire pour aller pondre. Si tout se passe bien, il devrait retrouver l'océan dans quelques jours.
Il n'est donc pas nécessaire de prévenir le SDIS49 (pompiers) ou l'ONCFS (police de l'environnement). A souligner également qu'il faut respecter une distance d'environ 20-30 mètres pour la sécurité de l'animal et des personnes.
C'est la première donnée documentée de l'espèce en Maine-et-Loire. Les données précédentes de phoques (1975, 2008, 2009, 2011, 2012, 2013 et 2015) concernaient le Phoque veau-marin Phoca vitulina.
Bibliographie :
CORDIER G. 1978. A propos du phoque de la Vienne et de la Loire (1975). Bull. Soc. Amis vieux Chinon, 8 (2) : 250. PDF
LE NEVÉ A., 2010. Première observation d’un phoque veau-marin Phoca vitulina à Hoedic, histoire de son périple estival. Melvan, la Revue des deux îles, 7 : 145-153. PDF
COUDERC J.-M., 2011. Des phoques dans la Vienne et la Loire. Symbioses, 27 : 56-60. PDF
NOTTEGHEM P., 2012. La présence du Phoque veau-marin dans les fleuves. Réflexions à l’occasion d’observations récentes dans la Loire. Rev. Sci. Bourgogne-Nature, 15 : 42-56. PDF
NOTTEGHEM P., 2013. Des phoques dans la Loire. Le Bien public, 28 avril 2013 : 25. PDF
Retour sur le 10e recensement national des colonies de hérons arboricoles de France (7 espèces) qui a eu lieu au printemps 2014 (complété en 2015) grâce à un réseau réunissant plus de 1 097 recenseurs appartenant à 152 organismes, coordonné par Loïc Marion. Dans les grandes lignes (résumé tiré du rapport) :
L'effectif total atteint 58 886 nids (contre 66 074 nids en 2007) répartis dans 2 605 colonies-espèces (contre 1960 en 2007).
Le Héron cendré est toujours de loin l’espèce la plus nombreuse mais baisse pour la première fois de 8 % par rapport à 2007 (29 179 nids) malgré une forte augmentation du nombre de colonies (1 677).
Le Héron pourpré chute de 14 % avec 2 544 nids malgré là aussi une augmentation du nombre de colonies (220), mais l’effectif de la Dombes a de nouveau dû être grossièrement estimé à 250 nids dans 45 colonies en l’absence de recensement depuis 1994.
Le Bihoreau gris, lui aussi hivernant encore très largement en Afrique, baisse de 3 % (au lieu de 20 % en 2007) avec 3 285 nids dans un nombre de nouveau croissant de colonies (176).
De manière inattendue, le Héron garde-bœufs chute de 17 % à 11 777 nids malgré un nombre croissant de colonies (169 au lieu de 112), avec une chute importante sur la côte méditerranéenne et en Midi-Pyrénées, beaucoup moins sur la côte atlantique.
L’Aigrette garzette suit le même chemin avec une baisse de 18,9 % avec seulement 11 190 nids malgré l’augmentation du nombre de colonies (314 au lieu de 224).
Le Crabier chevelu ralentit nettement sa progression avec 603 couples (+ 3 % contre 108 % en 2007) dans un nombre stable de colonies (17-22), concentrées essentiellement en Camargue.
La seule espèce dynamique est la Grande Aigrette, qui voit ses effectifs passer à 601 nids (+ 223 %) mais dans un nombre de colonies encore limité (25-28 au lieu de 14-15 en 2007), dont celle, pionnière, de Grand-Lieu qui reste la plus importante. L’espèce renforce son implantation en Loire-Atlantique, qui totalise 316 couples, et progresse nettement en Camargue avec 224 couples.
Pour télécharger le rapport complet, cliquer << ici >>
posté par Édouard Beslot
mercredi, 22. mai 2019
Comptage national des oiseaux des jardins les 25 et 26 mai
Rendez-vous au jardin les 25 et 26 mai 2019
Le comptage national des oiseaux des jardins, c'est bientôt ! Oui, mais c'est quoi ? On vous explique.
Pour la septième année, la LPO et le Muséum national d'histoire naturelle (MNHN) vous invitent à participer au comptage national des oiseaux des jardins.
De quoi parle-t-on ?
Il s'agit d'une opération nationale durant laquelle vous êtes invités pendant une heure à compter les oiseaux qui visitent votre jardin. Vous pouvez également les compter dans un parc public.
C'est quand ?
Le dernier week-end de mai, les 25 et 26 mai 2019.
Et à quoi ça sert ?
Ces données, récoltées lors de cette opération de science participative, permettent aux scientifiques d'en savoir plus sur les oiseaux qui visitent les jardins durant la période de nidification.
Comment participer au comptage ?
Inutile d'être un(e) expert(e), il suffit simplement d'avoir un peu de temps (une heure), d'aimer regarder ce qu'il se passe dans son jardin et de savoir compter. Facile ! Et pas de panique, des fiches espèces sont disponibles pour vous aider à reconnaître les principales espèces qui visitent les jardins.
Choisissez un jour de comptage, soit le samedi 25 mai, soit le dimanche 26 mai.
Trouvez le lieu. Un jardin public ou privé, en ville ou à la campagne. Un balcon convient également.
Observez et notez durant 1 heure tous les oiseaux qui visitent le lieu. À vous de choisir le moment qui vous convient. Attention il faut compter uniquement les oiseaux qui se posent dans le jardin, pas ceux qui ne font que le survoler, à l'exception des hirondelles et des martinets, qui se posent rarement.
Si vous avez un problème relatif à l’utilisation du site, n’hésitez pas à consulter notre FAQ ou notre Guide d’aide qui vous accompagnera pas à pas dans la résolution de vos problèmes (guide réalisé pour le site national Oiseaux des jardins, mais valable aussi pour Faune-Anjou).
Pour toute autre demande, l’équipe de l’Observatoire est à votre disposition et joignable par mail.
Bilan du comptage national des oiseaux des jardins de janvier 2019
Plus de 10 500 jardins ont participé cette année : record battu ! Bravo à tous !
Une importante mobilisation citoyenne
10 664, c’est le nombre exact de jardins depuis lesquels les oiseaux ont été comptés durant ce week-end. La plus grosse mobilisation depuis la création de ce comptage en 2013 ! Dans certains départements, comme les Deux-Sèvres, le Cantal ou les Pyrénées-Orientales, le nombre de jardins participants a plus que doublé depuis l’année dernière. Le département de Maine-et-Loire se classe 10e en nombre de jardins participants (225, contre 142 en 2018).
Des oiseaux moins présents durant l’hiver
Vous avez été nombreux à nous faire part de votre inquiétude avant et durant l’hiver, constatant un nombre très faible d’oiseaux dans les jardins. Et cela sur la totalité du pays.
Il semblerait effectivement que cette année les oiseaux aient moins fréquenté les jardins que lors de l’hiver 2017-2018. Ce sont en moyenne 35 oiseaux par jardin qui ont été observé contre 38 l’année passée. Bien que la Mésange charbonnière, le Rougegorge familier et la Mésange bleue soient les espèces qui ont fréquenté le plus souvent nos jardins, c’est toutefois le Moineau domestique qui a été observé en plus grand nombre. Découvrez au fil du bilan tous les résultats de cette opération.
Pour la 4e année consécutive, dans le cadre de l’Atlas herpétologique des Pays de la Loire, un week-end de prospections à la recherche des serpents et amphibiens est organisé en Anjou. Il aura lieu les 3 (soirée), 4 et 5 mai et se déroulera à l’extrémité NO du département (dans le « Pouancéen élargi »).
Pour en savoir plus sur l’organisation du week-end et vous inscrire veuillez consulter la pièce jointe.
Pour en savoir plus sur la démarche Atlas en cours, rendez-vous sur le site du Groupe herpétologique des Pays de la Loire : http://www.groupeherpetopdl.org
La version de NaturaList pour iOS est pleinement fonctionnelle. Bien que simplifiée par rapport à celle qui tourne sur Androïd, elle permet la saisie sur le terrain de vos observations et facilite ainsi leur transmission.
Développée depuis près de deux ans, la version de NaturaList pour iPhone a été testée sous toutes ses coutures par un panel de 500 utilisateurs. La version proposée est donc parfaitement stable. Dans l'attente qu'Apple valide définitement sa mise à disposition sur App Store, Faune-France vous propose de bénéficier de NaturaList en avant-première en vous inscrivant vous aussi en tant que testeurs. La version mise à disposition sera renouvelée tous les trois mois.
Si vous êtes intéressé, il vous suffit de suivre ce lien avec votre mobile.
Attention, le nombre de testeurs est limité à 2 500 personnes.
Ces dernières années, dans le golfe de Gascogne, plus de 5 000 goélands ont été équipés de bagues couleur par Bretagne Vivante ou les LPO du 44 et du 85, ainsi que sur la Réserve naturelle Lilleau des Niges sur l’île de Ré.
Si vous avez observé un goéland équipé d'une bague orange ou d'une bague blanche gravée de 4 caractères, le premier caractère étant suivi de 2 points (codes de types 2:AAA, 3:AAA, 4:AAA pour les bagues orange, types R:A1A, R:1A1 pour les blanches), ce site est fait pour vous !
Vous pouvez maintenant transmettre vos observations en ligne (lien ci-dessous) et vous aurez alors directement accès à l’histoire ainsi construite de chaque oiseau bagué, une carte permettant de visualiser les lieux d'observations. Et bien sûr vous contribuerez à une meilleure connaissance de la biologie de ces oiseaux.
Le 1er mars marque le lancement de la campagne EPOC. Cette année, grâce au Fonds interne à la vie associative de la LPO et surtout au travail de la LPO Auvergne (aujourd’hui Auvergne-Rhône-Alpes).
Les oiseaux communs subissent un déclin dramatique et constant. En France, notre méthode actuelle de saisie des données naturalistes nous permet de bien appréhender les variations de répartition des espèces mais pas d’estimer leurs populations ou d’évaluer finement leurs tendances. Pourtant, nous avons besoin de ces informations pour alerter la société et mener des actions de conservation efficaces.
Le programme EPOC (estimation des populations d’oiseaux communs), qui vient en complément du célèbre programme STOC, vise à répondre à cette lacune.
Si vous savez identifier les oiseaux les plus communs en visuel et à l’oreille, vous pouvez y contribuer activement.
Pour savoir comment procéder, il vous suffit de visionner cette courte vidéo.
Une vaste enquête nationale sur les populations nicheuses de milans et de busards est lancée en France en 2019 et 2020.
Elle porte sur les cinq espèces suivantes : Milan royal, Milan noir, Busard cendré, Busard Saint-Martin et Busard des roseaux. Elle a pour objectifs de dégager des tendances d'évolution, d'estimer les tailles des populations nicheuses et d'affiner les aires de répartition de ces cinq espèces.
Cette enquête repose sur le même protocole que les enquêtes précédemment lancées, à savoir l'enquête rapaces (2000-2002), l'enquête Milan royal 2008 et l'enquête Busards 2010-2011. Il s'agit, pour chaque carré tiré au sort, de recenser l'ensemble des couples et de leur associer un indice de reproduction. Seule différence pour cette nouvelle enquête, des coordonnées géographiques devront être associées à chaque couple ou nid identifié. Les carrés ne sont à prospecter qu'une seule année, en 2019 ou en 2020 en fonction des possibilités.
Au final, le tirage compte un total de 611 carrés dont 252 carrés « milans » et 359 carrés « busards », mais attention, les cinq espèces (les deux milans et trois busards) sont à rechercher sur l'ensemble des carrés. Le tirage pour la France continentale et l’ensemble des documents nécessaires sont disponibles sur le site : https://busards.com
Si vous souhaitez participer, merci de prendre contact avec Thierry Printemps, coordinateur départemental.
Busard cendré (photo : Philippe Siriot)
posté par Édouard Beslot
mercredi, 6. février 2019
Bilan Wetlands 2019
Les 12 et 13 janvier derniers a eu lieu le traditionnel week-end de comptage Wetlands destiné à recenser les oiseaux d'eau hivernants.
Ce suivi mené à l'échelle de toute l'Europe (et même au-delà) depuis plus de 50 ans est coordonné en France par la LPO. Vous pourrez trouver de nombreuses infos sur ce recensement (protocole, synthèse 2018, cartes…) sur le site de la LPO.
En Anjou cette année, ces comptages ont concerné 82 zones humides (étangs, marais, cours d'eau…) et ont permis de dénombrer près de 24 500 oiseaux d'eau (27 200 l'an dernier à la même date).
Malgré un hiver doux - jusqu'ici ! - et contrairement au ressenti général, on note cette année une augmentation du nombre d'Anatidés (oies, canards…) dans le département : 9 102 individus (14 espèces) contre 7 315 l'an dernier (12 espèces). Cette progression concerne pour l'essentiel le Canard colvert. D'autres espèces comme le Canard pilet et le Canard souchet montrent en revanche une diminution importante, liée sans doute à l'absence de zones inondées sur les BVA.
Vous pouvez prendre connaissance des résultats détaillés en lisant le bref compte-rendu joint à ce message.
Un grand merci à tous les observateurs de la LPO et de l'ONCFS qui se sont une nouvelle fois mobilisés à l'occasion de ce grand rendez-vous annuel !
La liste des contributeurs figure également dans le doc joint.
Contact : Sylvain Courant (coordinateur départemental) & Édouard Beslot (pour les questions sur la saisie via le module).
Une liste complète est une liste contenant toutes les espèces que vous avez identifiées en un période et un lieu donnés (par exemple, pendant une heure d'observation sur un étang).
Il ne s’agit pas d’inventorier toutes les espèces présentes sur votre site d’observation (ce serait très difficile) mais bien de noter celles que vous avez été capable d’identifier. C’est la liste complète de ce que vous avez observé et déterminé.
Pourquoi les listes complètes sont-elles si précieuses ?
Contrairement aux données isolées, les listes complètes non seulement nous renseignent sur les espèces observées à un endroit et à un moment précis, mais également sur celles qui n’ont pas été détectées. Grâce à cela, nous pouvons établir la fréquence relative d’apparition dans l’espace et dans le temps des différentes espèces d’oiseaux et étudier très précisément leur phénologie. En outre, les listes apportent de précieux éléments sur la pression d’observation (le temps passé à prospecter, élément de connaissance décisif pour analyser les données).
Comment pouvez-vous donner encore plus de valeur à vos listes complètes ?
Faites des listes à partir d'un seul point c'est idéal (ou si vous vous déplacez, ne pas excéder 1 km. Au-delà, il vaut mieux faire plusieurs listes consécutives). Attention, ne pas faire de listes lors de vos déplacements en vélo, en voiture ou en train ! Si vous faites une longue marche, divisez-la en petites sections (< 1 km) et dressez une liste dans chaque section, ou de temps en temps à l’occasion de petites pauses.
Faites des listes aussi souvent que vous le pouvez ! Une liste de 10 minutes est parfaite, jusqu’à une ou deux heures. Au-delà il est préférable de faire des listes consécutives.
Il faut indiquer le nombre d'individus de chaque espèce que vous avez détectée. Il convient ici de noter un chiffre réel de contact, même s’il y a évidemment bien plus d’oiseaux que ce que vous avez vu. Cela n’est pas grave.
Il est très intéressant de faire des listes au même endroit tout au long de l'année. Par exemple, faites une liste hebdomadaire de votre site d’observation préféré.
Essayez de créer des listes partout où vous allez. Disposer d’une bonne couverture géographique est très important pour pouvoir analyser les données !
Si vous avez des amis qui ne font toujours pas de listes complètes, expliquez-leur pourquoi elles sont si utiles et expliquez-leur à quel point il est facile de les créer. Plus les observateurs qui en fournissent sont nombreux, plus elles prennent de la valeur et renforcent l’intérêt des vôtres.
Comment procéder ?
La saisie des listes sur Faune-France est très simple !
Sur Faune-Anjou, Faune-France, Faune-Bretagne… ce tuto vous présentent la marche à suivre : Saisie par liste
Sur NaturaList (application téléphone), vous avez deux options :
- par liste sur le terrain, vous pointez en temps réel chaque observation. Ce type de liste sert à faire des inventaires sur points fixes sur un pas de temps assez court (5 à 10 minutes) :Saisie par liste sur le terrain ;
- par liste plus tard, c’est l’option la plus simple. Vous listez l’intégralité des observations sans avoir à les pointer précisément :Saisie par liste plus tard
Sur NaturaList, le nouveau petit bouton (+) jaune, en bas à droite de l'écran, vous permet d'accéder directement au menu de choix.
De l'épi à la plume... retour sur la nidification du Busard cendré en Anjou
Busard cendré
En pièce jointe le 6e numéro de la feuille de chou De l'épi à la plume, à destination des exploitants qui participent aux actions de protection du Busard cendré en Maine-et-Loire.
Cette synthèse retrace, en quelques lignes, les chiffres clés et événements de la saison de nidification 2018 du Busard cendré dans les plaines céréalières saumuroises.
Les résultats des comptages réalisés sur les dortoirs les 15 et 16 décembre 2018 (et le 17 pour le Lac du Verdon en raison des fortes pluies du samedi 15) sont les suivants :
Lac du Verdon : 12 000 Mouettes rieuses, 350 Goélands argentés, 1 450 G. bruns ;
Lac de Maine : 7 950 Mouettes rieuses, 10 Goélands argentés, 1 100 G. bruns, 26 G. leucophées, 1 G. marin ;
Étang de Saint-Aubin / Pouancé : 5 000 Mouettes rieuses, 16 Goélands bruns, 1 G. leucophée ;
Gravière du Sol de Loire / Montjean-s-Loire : 1 500 Mouettes rieuses, 700 Goélands argentés, 250 G. bruns ;
Loire à Saint-Maur / Le Thoureil : 1 Goéland argenté, 1 200 G. bruns, 14 G. leucophées ;
Loire à Saumur : 1 100 Mouettes rieuses.
Total décembre 2018 (janvier 2018) :
Mouette rieuse : 27 550 (22 922) ;
Goéland argenté : 1 061 (1 961) ;
Goéland brun :4 016 (3 179) ;
Goéland leucophée : 41 (40) ;
Goéland marin : 1 (1).
Commentaires:
La journée du samedi 15 décembre s’est révélée fort peu favorable aux comptages en raison d’un important passage pluvieux mais un seul décompte a été effectué à cette date (Sol de Loire). Le niveau bas des eaux de la Loire a sans doute permis la mise en place de dortoirs qui n’ont pu être recensés, en particulier en aval de Montjean-sur-Loire.
Par rapport au comptage réalisé en début d’année 2018, l’effectif de Goélands argentés ne représente qu’un peu plus de la moitié de celui de l’hiver précédent et les effectifs de la Mouette rieuse et du Goéland brun progressent sensiblement.
Merci à tous les participants : S. Angebault, M. Aubry, É. Beslot, D. et P. Bizien, J.M. Bottereau, B. Charpentier, A. Fossé, J.M. Logeais, F. Recoquillon, A. Ruchaud et J.-Do. Vrignault.
Ligue pour la Protection des Oiseaux délégation Anjou
VisioNature est un outil développé avec la collaboration du réseau LPO. Grâce aux technologies Internet,
débutants, amateurs et professionnels naturalistes, peuvent partager en temps réel leur découverte et ainsi
améliorer la connaissance et la protection de la faune